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Récemment, j’ai rencontré une connaissance. J’ai aimé parler avec elle – elle a un grand sens de l’humour, elle organise des fêtes et ses amis me disent qu’elle est toujours là pour aider les gens.
Mais elle travaille au même poste dans son entreprise depuis sept ans. C’est un poste de premier échelon dont les responsabilités comprennent le classement et la saisie de données. La plupart de ses collègues sont des diplômés récents qui restent un an environ avant de se lancer dans des projets plus importants.
Elle ne prévoit pas de changer de poste ou de passer à une autre entreprise. Lorsque je lui ai demandé comment les choses se passaient, elle a répondu que tout allait bien. Son emploi est stable et l’aide à payer le loyer mensuel.
Récemment, cependant, elle a changé d’avis. Elle a admis qu’elle a réalisé à quel point il était facile pour elle de rester complaisante. Elle résiste au changement, mais elle a aussi l’impression qu’il n’y a rien pour elle à attendre avec impatience. Elle confie qu’elle s’inquiète du temps qui passe.
Etes-vous aussi heureux que vous le dites ?
Voilà le problème :
Il peut être étonnamment difficile de faire la différence entre le moment où vous êtes heureux ou celui où vous vous contentez de ce que vous avez.
Il y a des moments où vous savez tout simplement que vous êtes heureux. Vous avez cette poussée d’excitation, un frisson, ou votre cœur bat un million de fois par minute.
Mais qu’en est-il de l’autre extrémité du spectre ? Vous savez, ce sentiment doux et apaisant. Le sentiment que tout est à sa place et que vous pouvez simplement vous asseoir et vous détendre.
Comment savez-vous que votre vie est en ordre, par rapport à simplement vous convaincre que tout va bien ?
C’est difficile à dire avec certitude, mais je crois qu’il y a des signes révélateurs. Des signes qui, si vous regardez de près, sont des indicateurs qu’il est temps de changer.
Par exemple, observez la façon dont vous communiquez avec vous-même. Le dialogue avec soi-même est une méthode que nous utilisons couramment pour nous débriefer après une situation difficile, pour nous faire franchir des obstacles ou pour évaluer ce que nous ressentons. Il peut également être utilisé pour nous consoler lorsque les choses ne vont pas bien.
Vous pourriez vous surprendre à dire des choses différentes selon que vous êtes vraiment satisfait ou simplement complaisant.
Lorsque vous vous sentez satisfait, vous utilisez des phrases telles que :
- « Je suis tellement soulagé. »
- « J’aime me réveiller chaque matin. »
- « Les choses sont comme elles devraient être. »
En revanche, si vous vous sentez complaisant, vous pourriez vous dire des phrases telles que :
- « Ce n’est pas grave si je n’ai pas pu obtenir ce que je voulais. »
- « Peut-être un jour. »
- « Vous ne pouvez pas tout avoir. »
Bien que ces dernières phrases puissent être vraies, elles sont aussi des déclarations générales d’insatisfaction. Même si les choses ont l’air bien en surface, on a l’impression que quelque chose ne va pas, ou manque.
Commençons par être satisfait. Qu’est-ce que cela signifie d’être satisfait ? Cela pourrait signifier que vous êtes heureux de la situation dans laquelle vous êtes en ce moment. Ou, vous pourriez travailler vers quelque chose, mais vous appréciez le processus.
La complaisance, d’autre part, signifie que vous ne tirez pas vraiment le meilleur parti de ce que vous avez.
Une voiture en voyage
J’aime penser qu’être content par rapport à la complaisance est similaire à deux voitures neuves. La voiture qui est contente est conduite sur un voyage en voiture. Elle prend des pauses périodiques, mais elle est pleinement utilisée et voit une progression au cours de son voyage.
Une voiture complaisante, par contre, reste dans le garage. Elle n’est jamais utilisée, donc après un certain temps, cela devient la norme pour la voiture de rester juste à un endroit. Bien que la voiture n’ait pas besoin d’être ravitaillée ou réparée, elle n’a rien fait non plus. La voiture complaisante est un exemple de potentiel gaspillé, car son objectif n’est jamais réalisé.
Lequel préféreriez-vous être ?
Jeff Bezos, fondateur et PDG d’Amazon, affirme que sa décision de quitter son emploi dans la finance à haut salaire pour lancer Amazon a été très facile. Dans ce qu’il appelle le « cadre de minimisation des regrets », il s’imagine à 80 ans.
À cet âge, il veut avoir regardé sa vie et vécu avec le moins de regrets possible. Il savait que s’il n’allait pas de l’avant et n’essayait pas de travailler sur son idée de startup, même si cela se soldait par un échec, ce serait un regret à vie.
Bien qu’il puisse être confortable de rester à un endroit pour le moment, la plupart d’entre nous finissent par regretter les choses que nous ne faisons pas, plutôt que de savoir si nous avons réussi ou non.
Temps de changer
Il y a quelque temps, j’ai décidé que je voulais faire de l’exercice plus souvent. Je m’imaginais en train de faire du jogging et de transpirer, mais je n’arrivais pas à m’y mettre.
Lorsque l’idée me venait, je me disais que ça pouvait attendre plus tard. Mon environnement me semblait confortable, et je ne ressentais pas de sentiment d’urgence à faire quoi que ce soit.
Mais lentement, j’ai commencé à remarquer les excuses que je trouvais. Je me disais des choses comme : « Je peux le faire plus tard. » J’attendrais qu’une situation parfaite se présente, pour pouvoir faire plus d’exercice.
En me surprenant dans ce discours personnel, j’ai réalisé que mes excuses étaient une façon d’être complaisant. Je savais que je pouvais sortir courir si je le voulais, mais j’étais à l’aise en restant sur place. Finalement, j’en suis arrivé au point où j’ai réalisé : si je veux que quelque chose soit fait, je dois le planifier.
Il ne suffisait pas de rester à un endroit et de penser que quelque chose valait la peine d’être fait. Je devais me demander ce que je pouvais faire, aujourd’hui, pour apporter du changement dans ma vie.
Comment mettre en œuvre le changement
Pour s’améliorer, il est important de savoir où vous en êtes dans votre progression. La première étape consiste à reconnaître ce que vous avez. Même si vous n’êtes pas là où vous voulez être, il y a beaucoup de choses dont vous pouvez être reconnaissant – qu’il s’agisse d’une bonne santé, de relations ou même simplement de pouvoir profiter d’une belle journée.
L’étape suivante consiste à voir ce que vous voulez accomplir. Peut-être que vous voulez faire de l’exercice, voyager plus, ou apprendre une nouvelle compétence. Une fois que vous reconnaissez cela, vous pouvez tracer les étapes que vous avez l’intention de prendre afin de vous améliorer chaque jour.
Faites quelque chose qui vous fait peur, quelque chose qui sort de votre schéma habituel. Que ce soit envoyer un courriel à quelqu’un que vous ne connaissez pas, ou sortir une carte et planifier où vous voulez voyager.
Vous pouvez être satisfait et embrasser le changement en même temps
Lorsque j’ai commencé à sortir et à faire de l’exercice, je me sentais mal à l’aise. J’avais peur de ne pas avoir l’air en forme et de me sentir fatigué.
Mais en même temps, j’étais heureux. Heureux de faire quelque chose que je voulais faire, même si je devais m’adapter au processus. Ça m’a fait peur, et c’est une bonne chose.
Pourquoi ?
Parce que vivre à la hauteur de son plein potentiel, c’est faire des choses qui sont terrifiantes. Cela signifie prendre des risques. Inévitablement, cela signifie accepter que la douleur, l’inconfort et le rejet fassent partie du processus.
Etre content, ce n’est pas simplement être satisfait là où vous êtes. C’est aussi apprécier le processus que vous prenez pour atteindre votre potentiel, avec toutes les bosses le long du chemin.
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