Les improvisateurs de jazz savent que les modes de la gamme majeure sont importants, mais la façon dont beaucoup de gens pensent aux modes rend difficile l’utilisation de ces derniers lorsqu’ils improvisent dans le feu de l’action. Le temps qu’ils réalisent quel mode est consonant avec l’accord, le changement d’accord est passé. Comment pouvons-nous accélérer notre rappel des modes afin qu’ils soient plus utiles lors de l’improvisation ?
Cet article suppose un certain niveau de familiarité avec les modes, mais passons rapidement en revue les modes, à titre de révision. Remarquez que j’ai, dans ce cas particulier, numéroté les modes 1, 2, 3, 4, 5, 6 et 7. Vers la fin de l’article, je laisserai symboliquement les modes non numérotés.
Major Scale Modes
1. Ionien – la gamme majeure – 1 2 3 4 5 6 7 8. Par exemple, C D E F G A B C
2. Dorien – la gamme mineure (avec b3, b7) – 2 3 4 5 6 7 8. Par exemple, D E F G A B C D
3. Phrygien – une gamme mineure (avec b2, b3, b6, b7) – 3 4 5 6 7 8 2 3. Par exemple, E F G A B C D E
4. Lydienne – une échelle majeure (avec un #4) – 4 5 6 7 8 2 3 4. Par exemple, F G A B C D E F
5. Mixolydienne – une gamme dominante (gamme majeure avec un b7). 5 6 7 8 2 3 4 5. Par exemple, G A B C D E F G
6. Éolien – la gamme mineure naturelle (b3, b6, b7) – 6 7 8 2 3 4 5 6. Par exemple, A B C D E F G A
7. Locrien – une gamme demi-diminuée (b2, b3, b5, b6, b7) – 7 8 2 3 4 5 6 7. Par exemple, B C D E F G A B
Pour plus d’informations sur les modes, visitez : https://en.wikipedia.org/wiki/Mode_(music)#Moderne
Le tableau ci-dessus représente DEUX façons distinctes, mais complémentaires, de penser aux modes :
Connaître les modes à partir de la gamme majeure parente
La partie en gras de la section « Modes de la gamme majeure » ci-dessus représente la façon dont les modes sont généralement enseignés : la gamme parente, et les modes dérivés. La gamme majeure a une signature particulière, et les modes partagent la même signature de clé, mais chaque mode commence sur un degré de gamme différent :
1. Le mode ionien commence sur le premier degré de gamme de la gamme majeure. (C’est juste une gamme majeure)
2. Le mode dorien commence sur le deuxième degré de gamme de la gamme majeure.
3. Le mode phrygien commence sur le troisième degré de la gamme majeure.
4. Le mode lydien commence sur le quatrième degré de la gamme majeure.
5. Le mode mixolydien commence sur le cinquième degré de la gamme majeure.
6. Le mode éolien commence sur le sixième degré de la gamme majeure.
7. Le mode locrien commence sur le septième degré de la gamme majeure.
C’est bien de connaître cette information, mais dans le feu de l’action, ce n’est pas très rapide de penser à une gamme majeure qui commence sur une note différente de la fondamentale de l’accord. C Dorien est Bb Majeur… en quelque sorte. Les gens pensent souvent aux modes en se basant sur les centres de clé dont ils sont dérivés, mais cela est problématique pour deux raisons :
1. Ce genre de réflexion sur la clé parentale peut conduire à une improvisation qui ne met pas en valeur les tonalités d’accord du mode dorien (ou autre), et l’improvisateur peut commencer à sonner comme s’il était dans une clé entièrement différente, même s’il utilise les « notes correctes ! »
2. C’est finalement plus lent que de penser au mode par lui-même si l’improvisateur doit « traduire » le mode à une autre échelle dont le mode est dérivé.
Pour l’improvisation, il est plus utile de :
Savoir les modes par les nombres
La partie en italique de la section « Modes de la gamme majeure » ci-dessus représente une façon plus profonde de penser aux modes, dans laquelle vous apprenez à voir les modes à partir de la racine du mode, PAS à partir de la gamme majeure parente. Connaître la gamme dorienne en do comme 1, 2, b3, 4, 5, 6, b7, 8 est plus rapide, en fin de compte, que de la connaître comme une « gamme majeure en si b commençant et finissant sur do ». Vous voyez la différence ? Il peut être déroutant, lent ou inutile de penser à une gamme majeure qui commence sur une note différente de l’accord.
Il est préférable d’apprendre les modes de façon suffisamment approfondie pour ne pas avoir à se référer à la gamme majeure mère lorsque vous improvisez. Penser trop à la gamme parentale peut encourager des idées d’improvisation qui ne sont pas caractéristiques du mode et plus caractéristiques de la gamme majeure parce que différentes tonalités d’accords sont susceptibles d’être soulignées.
Voir les modes en termes de leurs nombres peut également aider un improvisateur à produire des idées qui sonnent plus « modales » au lieu de majeures. Chaque mode a ses propres caractéristiques, mais ces sons caractéristiques peuvent être perdus par ceux qui sont piégés en pensant trop aux échelles majeures parentes.
Voici les modes par leurs numéros. Bien que j’ai les modes énumérés dans le même ordre, je n’ai pas numéroté les modes pour représenter symboliquement voir chaque mode comme sa propre entité et non comme un dérivé d’une autre échelle.
Ionienne – 1 2 3 4 5 6 7 8
Dorienne – 1 2 b3 4 5 6 b7 8
Phrygienne – 1 b2 b3 4 5 b6 b7 8
Lydienne – 1 2 3 #4 5 6 7 8
Mixolydienne – 1 2 3 4 5 6 b7 8
Aeolien – 1 2 b3 4 5 b6 b7 8
Locrien – 1 b2 b3 4 b5 b6 b7 8
PDF de The Major Modes
En conclusion, les improvisateurs de jazz devraient s’efforcer d’acquérir une compréhension profonde des modes et de leurs sons caractéristiques. Bien qu’il soit important de comprendre la façon dont un mode est dérivé d’une gamme majeure parentale, il faut laisser à chaque mode sa propre identité, distincte de la gamme majeure correspondante. Penser aux modes en termes de nombres – sans référence aux gammes majeures parentes – peut être un pas vers l’improvisation modale caractéristique.