Mécanisme d’actionClomipramine
Inhibe la recapture neuronale de la noradrénaline et de la sérotonine libérées dans la fente synaptique.
Indications thérapeutiquesClomipramine
Ads : Dépression de toute étiologie, symptomatologie et gravité. Syndromes obsessionnels, phobies. Crises d’angoisse. Syndrome de narcolepsie avec crise de cataplexie. Enfants : énurésie nocturne (uniquement à partir de 5 ans et après avoir exclu la possibilité de causes organiques).
PosologieClomipramine
Dose individualisée et adaptée au tableau clinique. L’hypokaliémie doit être traitée avant de commencer le traitement.
Parental. Ads : utiliser par voie parentérale uniquement en début de traitement si l’administration orale n’est pas possible.
– IM : commencer par 25-50 mg, augmenter de 25 mg/jour jusqu’à 100-150 mg/jour. Une fois l’amélioration obtenue, réduire progressivement et commencer un traitement d’entretien par voie orale.
– perfusion IV. IV : commencer par 50-75 mg/jour (diluer dans 250-500 ml de solution saline isotonique ou de glucose) sur 1,5-3 h ; surveiller. En cas d’amélioration, administrer sur 3 à 5 jours. Pour maintenir la réponse, continuer par voie orale (50 mg par voie orale égale 25 mg par voie injectable).
Oral. Annonces :
– Dépression, syndromes obsessionnels compulsifs et phobies : débuter 25 mg (immédiat)/ deux fois par jour ou 37,5 mg (soutenu)/ une fois par jour (soir). Au cours de la 1ère semaine, augmenter progressivement 100-150 mg/jour (immédiat) ou 150 mg/jour (soutenu), dans les cas graves jusqu’à 250 mg/jour. Après la réponse, diminuer progressivement jusqu’à un niveau d’entretien de 50-100 mg (immédiat)/jour ou 75 mg (soutenu)/jour. Evaluer tous les 6 à 12 mois en traitement chronique.
– Crise d’anxiété (attaque de panique) : commencer à 10 mg/jour. Selon la tolérance, augmenter jusqu’à l’effet désiré. Dose quotidienne nécessaire : 25-100 mg. Max : 150 mg. Ne pas arrêter avant 6 mois et pendant cette période, réduire la dose d’entretien.
– Syndrome de narcolepsie avec crise de cataplexie : 25-75 mg/jour.
Gériatrie : commencer par 10 mg/jour et augmenter progressivement jusqu’à un niveau optimal de 30-50 mg/jour.
Enfants et adolescents :
– Trouble obsessionnel compulsif : 25 mg/jour, en augmentation au cours des 2 premières semaines (administrés en doses séparées), jusqu’à un maximum : 3 mg/kg ou 100 mg, le plus faible des deux. Max : 3 mg/kg ou 200 mg.
– Énurésie nocturne : commencer par 10 mg/jour (après le dîner), augmenter progressivement au cours des 10 jours suivants jusqu’à 20 mg/jour (enfants de 5 à 7 ans) ; 20 à 50 mg (enfants de 8 à 14 ans), et 50 mg (> 14 ans). Après réponse, poursuivre le traitement pendant 1 à 3 mois en réduisant progressivement la dose.
ContraindicationsClomipramine
Hypersensibilité ou sensibilité croisée aux antidépresseurs tricycliques dibenzodiazépines (clomipramine, désipramine, imipramine, nortriptyline et trimipramine) ; en association, ou dans la période de 14 jours précédant ou suivant le traitement avec des IMAO ; avec un IMAO ; avec un IMAO ; avec un IMAO en association, ou dans la période de 14 jours précédant ou suivant le traitement ; avec un IMAO en association, ou dans la période de 14 jours précédant ou suivant le traitement ; avec un IMAO en association, ou dans la période de 14 jours précédant ou suivant le traitement. avec des IMAO ; avec un inhibiteur sélectif réversible de la MAO-A (moclobémide) ; infarctus du myocarde récent ; syndrome du QT long congénital.
Avertissements et précautionsClomipramine
Epilepsie et facteurs prédisposants, troubles cardiovasculaires, insuf. cardiovasculaire, troubles de la conduction ou arythmies, antécédents de PIO élevée, glaucome à angle fermé, rétention urinaire, HI sévère et tumeurs de la moelle osseuse.H. et tumeurs de la médullosurrénale, troubles affectifs cycliques, schizophrénie, hypotension, hyperthyroïdie, troubles hématologiques, ECT, personnes âgées, constipation chronique (risque d’iléus paralytique). Risque de suicide. Effectuer des contrôles dentaires en cas de traitement prolongé. En association avec des ISRS ou des diurétiques, risque d’hypokaliémie. Évitez l’arrêt soudain du traitement. Non recommandé chez les enfants et les adolescents. Attention à l’utilisation concomitante avec des médicaments allongeant l’intervalle QT ou d’autres médicaments sérotoninergiques. Risque de choc anaphylactique (IV uniquement).
Influence hépatiqueClomipramine
Précaution en cas d’H.I. sévère. Surveillance périodique du taux d’enzymes hépatiques.
InteractionsClomipramine
Potentialisation de la toxicité avec : IMAO, ISRS.
Diminue l’effet antihypertenseur de : guanéthidine, béténidine, réserpine, clonidine et alpha-méthyldopa.
Potentialise l’effet cardiovasculaire de : adrénaline, noradrénaline, isoprénaline, éphédrine, phényléphrine.
Effet potentialisateur de : alcool, barbituriques, benzodiazépines, anesthésiques généraux, phénothiazine, antiparkinsoniens, antihistaminiques, atropine, bipéridène.
Action potentialisatrice et toxicité de : coumarine.
Action diminuée par : barbituriques, carbamazépine, phénytoïne, nicotine, contraceptifs oraux.
Ne pas utiliser avec : quinidine.
Possibilité de toxicité cardiaque avec : préparations thyroïdiennes.
Concentrations plasmatiques augmentées avec : cimétidine, méthylphénidate, oestrogènes.
La médication avec les ISRS peut entraîner des effets additifs sur le système sérotoninergique.
GrossesseClomipramine
L’expérience avec la clomipramine pendant la grossesse est limitée. Comme il existe des preuves
d’un lien possible entre l’administration d’antidépresseurs tricycliques et
des effets indésirables (troubles du développement) chez le ftus, le traitement par clomipramine doit être
évité pendant la grossesse, à moins que les
bénéfices attendus ne justifient le
risque potentiel pour le ftus. Malgré cela, des cas ont été rapportés chez des nouveau-nés dont
les mères avaient pris des antidépresseurs tricycliques jusqu’avant l’accouchement, qui
ont manifesté des symptômes de sevrage, tels que dyspnée, léthargie, colique, irritabilité,
hypotension ou hypertension, tremblements/spasmes/crises, pendant les premières heures ou
jours. Pour éviter de tels symptômes, la clomipramine doit être retirée progressivement, si possible
au moins 7 semaines avant la date prévue de l’accouchement.
LactationClomipramine
La substance active étant excrétée dans le lait, il est recommandé de supprimer l’allaitement
maternel pendant le traitement par la clomipramine.
Effets sur la capacité de conduiteClomipramine
Peut provoquer une vision floue, des vertiges et d’autres symptômes du SNC,
Réactions indésirablesClomipramine
Etourdissements, fatigue, fatigue, augmentation de l’appétit, confusion, désorientation, hallucinations (personnes âgées et maladie de Parkinson
), états anxieux, états anxieux (personnes âgées et maladie de Parkinsondisease, étourdissements, fatigue, augmentation de l’appétit, confusion, désorientation, hallucinations (personnes âgées et maladie de Parkinson), états anxieux. maladie de Parkinson), états anxieux, agitation, troubles du sommeil, manie, hypomanie, agressivité, perte de mémoire et de concentration, dépersonnalisation, aggravation de la dépression, insomnie, cauchemars, bâillements ; tremblements, céphalées, myoclonies ; délire, troubles du langage, paresthésie, faiblesse musculaire, hypertonie musculaire ; sécheresse de la bouche, transpiration, constipation, troubles de l’accommodation visuelle, vision trouble, troubles de la miction, bouffées de chaleur, mydriase ; tachycardie sinusale, palpitations, hypotension orthostatique, modifications cliniquement non pertinentes de l’ECG chez les patients ayant un état cardiaque normal ; nausées, vomissements, troubles abdominaux, diarrhée, anorexie ; élévation des transaminases, éruption cutanée, urticaire ; prise de poids, troubles de la libido et de la puissance, galactorrhée, augmentation du volume des seins ; troubles du goût, acouphènes. Après un sevrage brutal ou une réduction de la dose : nausées, vomissements, douleurs abdominales, diarrhée, insomnie, maux de tête, nervosité, anxiété.
Vidal VademecumSource : Le contenu de cette monographie de principe actif selon la classification ATC, a été rédigé en tenant compte de l’information clinique de tous les médicaments autorisés et commercialisés en Espagne classés dans ledit code ATC. Pour les informations détaillées autorisées par l’AEMPS pour chaque médicament, veuillez consulter le CSP correspondant autorisé par l’AEMPS.
Monographies des principes actifs : 10/01/2018.