Objectifs : Cette étude visait à obtenir les courbes de référence des percentiles de poids de naissance pour l’âge gestationnel pour la population polonaise et à les comparer aux tableaux publiés en termes de proportions détectées de petits pour l’âge gestationnel (SGA) et de grands pour l’âge gestationnel (LGA). Méthodes : Les courbes de référence du poids de naissance de 24 à 42 semaines de gestation ont été calculées sur la base de 39 092 accouchements simples. Les nomogrammes comprenaient les 3e à 97e percentiles et les écarts types. Les percentiles ont été calculés pour les nouveau-nés de sexe féminin et masculin. Les proportions théoriques et réelles des percentiles pour la population étudiée ont été estimées sur la base de six courbes de croissance (Fenton, Intergrowth Project, courbe de référence mondiale, Yudkin, Dubiel et la courbe de l’Organisation mondiale de la santé). Résultats : Les nouveau-nés de sexe masculin et féminin du 50e percentile pesaient respectivement 3645,8 et 3486,7 g à 40 semaines. La différence était de 159,1 g. Les écarts entre le 3e et le 97e percentile à 40 semaines étaient de 1481,5 g pour les hommes et de 1423,5 pour les femmes. Au total, 9,8 % de SGA et 10,27 % de LGA ont été définis, ce qui est plus élevé que ce qui a été identifié à l’aide du tableau de Fenton et encore plus élevé que ce qui a été identifié à l’aide du projet Intergrowth. Conclusion : Les courbes de croissance de la population permettent d’identifier un plus grand nombre de nouveau-nés présentant une croissance anormale (tant en ce qui concerne l’AGL que l’AGS). On observe une similitude entre les courbes pour ce qui est de l’AGL au-dessus du 95e percentile. Les écarts en matière de SGA sont significativement plus importants, notamment dans les naissances prématurées que dans les naissances à terme. Une couverture similaire est observée dans les grossesses à terme, indépendamment du poids de naissance pour l’âge gestationnel ou des cartes intra-utérines. La faisabilité d’une carte de croissance de la population polonaise doit être validée pour prédire les résultats périnataux indésirables.