Le but de cette enquête était de déterminer si la présence d’hydrates de carbone dans le lait, soit le lactose ou ses produits d’hydrolyse, améliore la biodisponibilité du calcium (Ca) dans le lait. Deux études ont été réalisées. Dans l’étude A, l’absorption fractionnelle du Ca a été mesurée chez 11 femmes ménopausées tolérantes au lactose après une dose orale d’une formule de lait équilibrée en 47Ca ne contenant aucun hydrate de carbone (NOCHO), du lactose (LACTOSE), ou une quantité équivalente de glucose plus galactose (SUGAR) ; toutes ont participé à trois études d’absorption dans un ordre aléatoire. La formule NOCHO contenait 10,0 g de protéines et 217 mg de Ca provenant d’une combinaison d’isolats de minéraux et de protéines de lait ; les formules LACTOSE et SUGAR contenaient en plus 12 g de lactose ou 6 g de glucose plus 6 g de galactose, respectivement. Dans l’étude B, l’absorption fractionnée du Ca a été mesurée chez cinq femmes ménopausées après l’administration d’une dose orale de lait écrémé équilibré en 47Ca (217 mg Ca) et de lait traité à la lactase, chacun étant additionné d’une quantité suffisante d’hydrates de carbone pour atteindre 12 g. Pour les deux études, l’augmentation de la radioactivité de l’avant-bras 4 et 8 heures après l’administration orale de 47Ca par rapport à l’augmentation observée après l’administration IV a été utilisée pour estimer l’absorption fractionnée du Ca. L’ajout de lactose mais pas de glucose plus galactose à la formule NOCHO a augmenté l’absorption du Ca (p inférieur à 0,05). L’absorption fractionnelle à 4 heures était de 0,386 pour la formule LACTOSE, contre 0,310 pour les formules NOCHO et SUGAR. Les personnes dont l’absorption était la plus faible en l’absence de glucides présentaient la plus forte augmentation avec le lactose. En revanche, l’absorption de Ca était la même à partir du lait écrémé que du lait écrémé traité à la lactase (étude B).(ABSTRACT TRUNCATED AT 250 WORDS)