Il y a trois phases impliquées dans le mouvement…
- Concentrique
- Isométrique
- Excentrique
1. La phase concentrique est celle où nous faisons un exercice et où les muscles que nous ciblons se contractent et les fibres musculaires se raccourcissent. Donc, par exemple, lorsque vous faites un curl de biceps, en ramenant les mains vers le haut, c’est la phase concentrique.
2. Maintenant, lorsque vous faites ce curl de biceps, si vous vous arrêtez à un point quelconque et que vous le maintenez là, cela devient un exercice isométrique. Iso signifie identique. Métrique signifie longueur. Les fibres musculaires restent de la même longueur. Le yoga est rempli de mouvements dynamiques et isométriques. Comme si vous deviez simplement tenir la planche du dauphin ou le chien couché du dauphin (planche ou chien couché sur vos avant-bras).
3. L’excentrique est la phase d’abaissement d’un mouvement lorsque les muscles sous contraction s’allongent. Ainsi, lorsque vous descendez lentement l’haltère sous contrôle jusqu’à la position de départ, c’est la phase excentrique. On l’appelle aussi la phase « négative ».
Vous pouvez générer beaucoup plus de puissance pendant la phase excentrique (négative) que pendant la phase isométrique ou concentrique. (Et l’isométrique est plus facile que le concentrique.)
Pour cette raison, les excentriques et les isométriques sont souvent prescrits ou programmés comme un préalable surtout lorsque le concentrique n’est pas possible. C’est très fréquent lorsqu’il s’agit d’exercices au poids du corps. Par exemple, si vous ne pouvez pas faire une traction simple, vous pouvez peut-être faire une traction négative où vous vous abaissez lentement du haut vers le bas. L’avantage de l’excentrique est également qu’il peut vous aider à entraîner un mouvement/un schéma moteur de manière répétée et plus sûre. Les exercices isométriques sont souvent utiles pour travailler la souplesse en fin de parcours : C’est-à-dire que lorsque vous atteignez la fin de votre amplitude de mouvement sur un exercice, si vous continuez à vous contracter/maintenir à cet endroit, vous allez construire de la force dans cette partie parce que vous devenez plus fort dans l’amplitude dans laquelle vous travaillez et le temps sous tension est votre ami.
Autre point intéressant sur les exercices excentriques : Les exercices excentriques génèrent également le plus de courbatures car il provoque le plus de micro-traumatismes. Pour un powerlifter olympique, puisqu’il n’a pas besoin d’abaisser le poids (il le laisse simplement tomber), l’absence de charge excentrique minimise les dommages musculaires, ce qui entraîne moins de courbatures et permet un temps de récupération plus rapide.