En début de semaine, j’ai écrit sur un pépin informatique qui gardait le public dans l’ignorance des cours martiales à venir. Je suis heureux d’annoncer que le problème a été résolu.
Le registre des cours martiales, qui se trouve sur le site Web du Juge-avocat général, est opérationnel. Les prénoms des accusés ont également été rétablis ; plus tôt cette année, les prénoms ont été remplacés par des initiales.
Le plumitif est un outil important. Le public – les journalistes comme moi inclus – peut l’utiliser pour se tenir au courant des poursuites de la Force aérienne. Lorsqu’une affaire apparaît sur le plumitif, c’est souvent la première fois que le crime présumé est révélé publiquement. Ce fut le cas au début de l’année, lorsqu’un sergent technique de Fort Meade (Maryland) a été accusé d’avoir battu à mort son fils de sept semaines et d’avoir gravement blessé sa fille en bas âge. L’aviateur, James Sauk, a été reconnu coupable en mars d’homicide involontaire, d’homicide par négligence et de deux chefs d’accusation d’agression sur son fils.
Certains services ont fait des efforts de transparence au sein du système de justice pénale, d’autant plus que l’armée a été critiquée par certains législateurs sur sa gestion des agressions sexuelles. Par exemple, la marine a publié les résultats de toutes les cours martiales au cours des six premiers mois de l’année. Le service a déclaré qu’il prévoyait de mettre à jour ces informations.