En grandissant, vous sentiez-vous dépassé par les lumières vives et les sons forts ? Étiez-vous plus sensible aux critiques et aux corrections que vos camarades ? Étiez-vous un enfant affectueux qui adorait les câlins ?

Si vous vous reconnaissez dans l’un de ces exemples, vous avez peut-être été un enfant très sensible (ETS). Souvent, les enfants très sensibles grandissent pour devenir des personnes très sensibles, qui représentent environ 15 à 20 % de la population. Une personne hautement sensible (PHS) est une personne qui est plus sensible aux sons, aux sentiments, à la douleur et à d’autres stimulations quotidiennes que la personne moyenne.

Nous voulions savoir quels « signes » les gens reconnaissent maintenant qui les ont aidés à comprendre qu’ils étaient des enfants hautement sensibles, alors nous avons demandé à notre communauté Mighty de partager leurs expériences avec nous. Lisez ce qu’ils ont partagé ci-dessous.

Si vous étiez (ou êtes le parent d’) un enfant très sensible, vous n’êtes pas seul. Les enfants à la sensibilité exacerbée sont souvent profondément compatissants et conscients d’eux-mêmes, mais ils sont souvent facilement dépassés, et peuvent se fermer ou s’emporter lorsqu’ils ont des difficultés. Si vous pouvez vous identifier aux commentaires mentionnés ci-dessous, nous voulons vous rappeler qu’il n’y a pas de honte à ressentir les choses intensément.

Voici 10 signes que vous pourriez avoir été un enfant très sensible en grandissant:

Vous pleuriez facilement

« Je pleurais apparemment au pied levé, et personne ne semblait comprendre que c’était tellement plus que la chose insignifiante qui l’avait déclenché. » – Sindhu V.

« Je me couchais dans mon lit la nuit et je pleurais hystériquement. Pour les animaux errants que je savais être dehors, pour les sans-abri que je voyais dans la rue, pour la forêt tropicale et tous les animaux que les humains avaient fait disparaître. Je serais découragée et inconsolable. » – Samantha S.

« Je pleurais quand quelqu’un criait. N’importe qui. Il n’était même pas nécessaire que ce soit dirigé contre moi – juste le fait de crier lui-même me bouleversait. Je n’ai jamais vraiment compris pourquoi, mais même en tant qu’adulte, je suis très sensible à la surcharge sensorielle. Si c’est trop fort ou s’il y a trop de gens qui prennent la parole en même temps, ou de la musique forte, c’est trop pour moi à gérer. » – Jenn G.

Vous vous énerviez si vous faisiez une erreur en classe

« Je pleurais beaucoup lorsque je recevais des critiques de la part des enseignants ou que je faisais une erreur. » – Shelby V.

« J’avais peur et je pleurais lorsque l’enseignant me corrigeait lorsque je faisais une erreur en classe. » – Genevieve R.

« Je pleurais toujours en cours de mathématiques parce que je ne comprenais pas. Les autres enfants qui ne comprenaient pas se contentaient de poser des questions. Mes professeurs étaient tellement frustrés avec moi et commençaient à crier, ce qui ne faisait que me faire pleurer davantage. Je déteste encore les maths à ce jour. » – Annie L.

Vous aviez plus besoin de câlins que vos camarades

« Toujours à vouloir des câlins. » – Kelly H.

Vous étiez particulière à propos de la texture

« Je faisais des crises à propos des vêtements… Certaines textures étaient trop stimulantes et je faisais des crises pour que la maille intérieure des chaussettes touche mes orteils. (Tout le monde disait que j’étais un cauchemar à emmener faire du shopping !) – Miranda K.

« Beaucoup de pleurs et de disputes sur les textures des aliments et le brossage de mes cheveux, dont j’ai découvert plus tard qu’ils étaient logiques parce que j’avais un handicap sensoriel. » – Christie J.

Vous vous êtes senti extrêmement attaché à vos parents

« Je ne pouvais pas me séparer de ma mère. Je rentrais de l’école et lui racontais immédiatement chaque chose de ma journée. Si je manquais quelque chose, je me sentais mal dans ma peau et dans ma relation avec ma mère. Très difficile à maintenir. J’étais trop sensible. Je ne pouvais pas gérer la vie toute seule. » – Michelle H.

« J’étais aussi souvent dans le bureau de l’infirmière à l’école parce que je voulais être à la maison avec ma mère à cause de mon anxiété à propos de tout. » – Miranda K.

Vous vous déchaînez en colère lorsque vous êtes débordée

« Tout le monde me considérait comme une enfant cauchemar. J’étais constamment remplie de rage et je m’en prenais constamment aux plus petites choses. Ma mère m’a dit qu’elle allait au travail en pleurant parce qu’elle ne pouvait pas le supporter. » – Bryce A.

Vous avez ressenti un ‘besoin de vous confesser’

« Le sentiment de culpabilité pour des pensées et l’envie de ‘se confesser’. Enfant, j’avais l’habitude de confesser mes pensées, celles qui me donnaient l’impression d’être une ‘mauvaise’ personne… J’avais besoin d’une validation que je n’étais pas. » – Kirsty M.

Vous étiez un ‘mangeur difficile’

« Être très pointilleux sur la nourriture. L’odeur, le goût et la ‘texture’ comptaient vraiment pour moi. » – Ola H.

Vous aviez du mal à parler quand vous étiez anxieux

« Mutisme sélectif. Anxiété sévère au point que je ne pouvais pas parler. » – Becca R.

Vous vous connectiez profondément avec la musique

« Quand j’étais plus jeune, j’avais l’habitude de m’endormir en écoutant notre station locale de musique douce. Je restais debout après mon heure de coucher et j’écoutais des chansons d’amour dédiées, et même à 7 ou 8 ans, je pleurais en écoutant les instrumentaux ou les paroles. J’ai fini par jouer du violon pendant 12 ans et, en tant que PSH, c’était un excellent exutoire pour ma créativité. La musique a pris une grande place dans ma vie, et c’est encore le cas aujourd’hui, à la trentaine. Je pleure encore sur des chansons et mes goûts varient selon mon humeur. Parfois, être une PSH est épuisant et accablant, mais la plupart du temps, cela me rappelle la chance que j’ai de pouvoir tout ressentir si profondément. » – Gretchen H.

Si vous reconnaissez l’un de ces comportements d’enfance, vous n’êtes pas le seul. S’il est vrai qu’être sensible et ressentir tous les sentiments peut parfois être épuisant sur le plan émotionnel, nous voulons affirmer qu’être en contact avec ses émotions est une belle chose qui mérite d’être célébrée.

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