Qu’est-ce que le surentraînement ?

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La frontière est mince entre « surcharge » et « surentraînement ». La surcharge se produit lorsque vous vous entraînez à des niveaux plus élevés que ceux de votre activité physique quotidienne normale. C’est nécessaire pour améliorer vos performances physiques. Le surentraînement se produit lorsque le stress lié à l’exercice et aux charges d’entraînement est supérieur à la capacité de récupération de votre corps. La récupération complète d’un surentraînement peut prendre de quelques jours à quelques mois.

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On peut répartir le surentraînement en 3 niveaux, généralement basés sur la durée des symptômes.

Le surentraînement fonctionnel (FOR) est le niveau le plus bas, où vous commencez à voir des diminutions de performance initialement petites et à court terme. Si des périodes de récupération appropriées sont intégrées dans votre programme, le FOR peut conduire à une  » supercompensation « , où vous pourriez voir des améliorations de performance à court terme. La supercompensation est une bonne chose, mais elle est difficile à atteindre sans un plan d’entraînement bien programmé et périodisé, supervisé par un professionnel de la force et du conditionnement.

La surenchère non fonctionnelle (NFOR) est le niveau suivant. Il peut y avoir d’autres signes et symptômes physiologiques (par exemple, une diminution des niveaux d’hormones) et mentaux, mais ils ne concernent pas tout le monde. La récupération du NFOR peut prendre quelques semaines à quelques mois.

Le syndrome de surentraînement (OTS) est similaire au NFOR, mais la récupération prend plusieurs mois. La seule façon de faire la différence entre le NFOR et l’OTS est le temps de récupération. L’OTS nécessite un diagnostic formel de la part d’un prestataire médical afin que d’autres problèmes médicaux puissent être écartés.

Signes et symptômes

  • Déclin des performances physiques
  • Fatigue excessive et constante
  • Difficulté à dormir
  • Changement de l’ l’appétit
  • Irritabilité
  • Impuissance
  • Anxiété
  • Perte de poids
  • Epuisement*

Les experts ne savent pas exactement ce qui cause le NFOR/OTS, ni où tracer la ligne entre FOR et NFOR/OTS. Il existe un équilibre délicat entre le stress physique, le stress mental et émotionnel, et une nutrition appropriée qui favorise le dépassement fonctionnel et la récupération. Si les niveaux de stress physique, mental et émotionnel sont trop élevés, sans nutrition adéquate, sans repos et sans soutien mental et émotionnel positif, cet équilibre bascule et le NFOR/OTS peut s’installer.

Le chevauchement entre le surentraînement et l’épuisement

L’épuisement, lorsque vous perdez votre envie de performer, est généralement le résultat d’un stress chronique ou d’une perte de but. Il peut se produire lorsque vous avez l’impression qu’il n’y a pas de lumière au bout d’un tunnel, ou une perte de sens ou de but. Il ne s’agit pas d’un problème médical, mais de ce que la classification internationale des maladies appelle un « phénomène professionnel ». L’épuisement professionnel provoque une sensation d’épuisement. Il peut également vous faire sentir éloigné de votre travail ou de votre formation – souvent avec des sentiments négatifs – et vous amener à être moins productif.

Si vous êtes un athlète, l’épuisement professionnel peut vous faire sentir moins accompli que d’habitude et ne pas valoriser votre participation. Même si le burnout, par définition, est spécifique au travail, les mêmes symptômes peuvent provenir du surentraînement. Comme l’épuisement professionnel, le syndrome de surentraînement peut causer de la fatigue, de l’irritabilité et d’autres symptômes mentaux et physiques.

Symptomatiquement, l’épuisement professionnel est aussi très semblable à la dépression, et il peut être difficile de faire la différence. Pour être sûr, consultez un fournisseur de santé mentale pour être évalué. Toutes les branches de l’armée fournissent des ressources de santé mentale qui peuvent être consultées sans affecter votre dossier médical, sauf en cas de nécessité absolue, de sorte que les chances que cela affecte votre carrière sont assez faibles.

Que faire au sujet de l’épuisement professionnel

L’épuisement professionnel est une condition compliquée, surtout lorsqu’il fait partie du syndrome de surentraînement. Tout comme vous devriez consulter un médecin ou un autre prestataire médical approprié lorsque vous présentez des symptômes physiques du syndrome de surentraînement, vous devriez consulter un prestataire de santé mentale si vous pensez que vous souffrez d’épuisement professionnel. Les prestataires de santé mentale peuvent vous fournir des techniques d’adaptation et de gestion du stress pour vous aider à contrôler et à réduire les symptômes du burnout. Ils peuvent également vous aider à identifier la véritable cause de votre épuisement professionnel. Si tout va bien dans votre vie et que vous êtes simplement surmené, cela peut simplifier le traitement du burnout. Une fois que vous connaissez la source du problème, vous pouvez commencer votre processus de repos et de récupération physique en sachant que cela aidera également les symptômes mentaux.

Comment prévenir le surentraînement

Les causes exactes du NFOR/OTS sont inconnues, donc la prévention peut être difficile. Les experts recommandent de surveiller de près votre entraînement, votre nutrition, votre sommeil et votre stress pour vous aider à identifier le moment où le FOR/NFOR pourrait s’installer – et pour prévenir l’OTS. Par exemple, si vous commencez à constater un manque de progrès dans votre entraînement et que votre niveau de stress est élevé, modifiez un peu votre programme d’entraînement et ajoutez une période de récupération active ou de repos passif.

Le sommeil est une composante essentielle de la récupération, donc en avoir suffisamment peut aussi aider à prévenir le FOR/OTS. Le sommeil aide à faciliter la réparation musculaire et agit comme un bouton de réinitialisation pour la performance mentale.

Une nutrition de performance appropriée est également un élément clé de la prévention du NFOR/OTS car elle aide à faciliter la récupération et la régénération musculaire. Pour plus d’informations sur les besoins nutritionnels, voir le guide de nutrition du combattant du HPRC.

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